Au Moyen Âge, l'adoubement était une cérémonie officielle à laquelle de nombreux nobles assistaient et qui consistait à consacrer un homme comme chevalier du roi.
Tout homme de bonne naissance, autrement dit riche et descendant de suzerains, après avoir été page puis écuyer pouvait devenir chevalier. Pour ce faire, le père de l'enfant le confiait à une personne de confiance, un ami, ou un membre de sa famille qui devenait son parrain dès que l'enfant avait atteint l'âge de sept ans. Il fallait que le père ait une confiance absolue en cette personne, le parrain, pour lui confier son enfant, car celui-ci devrait passer ses plus jeunes années sous sa garde et être élevé par lui. De plus, il n'était pas rare qu'un parrain mente à son protégé sur les intentions et la personne de son père, ce qui entraînait bon nombre de trahisons et de guerres d'honneur quand l'enfant ne revenait pas se faire adouber au château familial pour y servir son père jusqu'à sa mort et en attendant de prendre sa place ; mais préférait faire allégeance à son parrain et ainsi devenir son chevalier. Les rois qui n'avaient pas d'héritier et n'étaient pas trop intransigeants envers la morale pratiquaient souvent ce genre de supercherie et désignaient ensuite le jeune chevalier comme leur successeur et héritier.
Dans le château de son parrain, le jeune homme suivait une formation de page.
On peut lire Tristan et Iseut qui explique bien cet apprentissage et dont voici un extrait : « Sous sa tutelle, Tristan apprit à chevaucher, à sauter, nager, courir, lancer la pierre, manier l'écu et la lance, les diverses sortes d'art et d'escrime, l'art de vénerie et de fauconnerie, tous les honnêtes ébats recommandés pour fuir l'oisiveté, mère des vices, et en même temps les usages de la courtoisie et les vertus requises au franc homme : honneur, fidélité, hardiesse, débonnaireté, démener grande largesse, parler avec mesure, ne blâmer personne à la légère, éviter les fous et servir les dames. »
Puis, dès qu'il avait atteint l'âge de treize ou quatorze ans, il était nommé écuyer, s'il avait réussi sa formation de page et si l'écuyer qui la lui enseignait était satisfait de son élève.
Désormais plus mûr et plus fort physiquement, son entraînement est axé sur l'équitation tandis que sa formation ne se préoccupe plus que du combat à cheval. La nuit avant la cérémonie est dédiée à la méditation et à la prière. S'ensuit la cérémonie de l'Hommage pendant laquelle l'écuyer doit prêter « hommage » à son suzerain qui lui remet ses investitures, soit un étendard, symbole du fief. À partir de ce moment, l'écuyer est chevalier, mais aussi vassal du seigneur à qui il a prêté serment. Un chevalier peut prêter serment à plusieurs suzerains et ainsi posséder plusieurs fiefs, mais il doit exprimer quel est son hommage lige (ou hommage principal) si cette situation se produit. Dans ce cas alors, et s'il y a guerre ou mésentente entre ses suzerains, le chevalier est tenu d'obéir à son seigneur-lige si celui-ci lui ordonne de combattre à ses côtés.
Il faut savoir aussi que tout page, écuyer ou chevalier qui ne remplissait pas ses engagements était considéré comme un félon et poursuivi jusqu'à ce que mort s'ensuive ou qu'une décision du roi le condamne à l'emprisonnement.
Tout homme de bonne naissance, autrement dit riche et descendant de suzerains, après avoir été page puis écuyer pouvait devenir chevalier. Pour ce faire, le père de l'enfant le confiait à une personne de confiance, un ami, ou un membre de sa famille qui devenait son parrain dès que l'enfant avait atteint l'âge de sept ans. Il fallait que le père ait une confiance absolue en cette personne, le parrain, pour lui confier son enfant, car celui-ci devrait passer ses plus jeunes années sous sa garde et être élevé par lui. De plus, il n'était pas rare qu'un parrain mente à son protégé sur les intentions et la personne de son père, ce qui entraînait bon nombre de trahisons et de guerres d'honneur quand l'enfant ne revenait pas se faire adouber au château familial pour y servir son père jusqu'à sa mort et en attendant de prendre sa place ; mais préférait faire allégeance à son parrain et ainsi devenir son chevalier. Les rois qui n'avaient pas d'héritier et n'étaient pas trop intransigeants envers la morale pratiquaient souvent ce genre de supercherie et désignaient ensuite le jeune chevalier comme leur successeur et héritier.
Dans le château de son parrain, le jeune homme suivait une formation de page.
On peut lire Tristan et Iseut qui explique bien cet apprentissage et dont voici un extrait : « Sous sa tutelle, Tristan apprit à chevaucher, à sauter, nager, courir, lancer la pierre, manier l'écu et la lance, les diverses sortes d'art et d'escrime, l'art de vénerie et de fauconnerie, tous les honnêtes ébats recommandés pour fuir l'oisiveté, mère des vices, et en même temps les usages de la courtoisie et les vertus requises au franc homme : honneur, fidélité, hardiesse, débonnaireté, démener grande largesse, parler avec mesure, ne blâmer personne à la légère, éviter les fous et servir les dames. »
Puis, dès qu'il avait atteint l'âge de treize ou quatorze ans, il était nommé écuyer, s'il avait réussi sa formation de page et si l'écuyer qui la lui enseignait était satisfait de son élève.
Désormais plus mûr et plus fort physiquement, son entraînement est axé sur l'équitation tandis que sa formation ne se préoccupe plus que du combat à cheval. La nuit avant la cérémonie est dédiée à la méditation et à la prière. S'ensuit la cérémonie de l'Hommage pendant laquelle l'écuyer doit prêter « hommage » à son suzerain qui lui remet ses investitures, soit un étendard, symbole du fief. À partir de ce moment, l'écuyer est chevalier, mais aussi vassal du seigneur à qui il a prêté serment. Un chevalier peut prêter serment à plusieurs suzerains et ainsi posséder plusieurs fiefs, mais il doit exprimer quel est son hommage lige (ou hommage principal) si cette situation se produit. Dans ce cas alors, et s'il y a guerre ou mésentente entre ses suzerains, le chevalier est tenu d'obéir à son seigneur-lige si celui-ci lui ordonne de combattre à ses côtés.
Il faut savoir aussi que tout page, écuyer ou chevalier qui ne remplissait pas ses engagements était considéré comme un félon et poursuivi jusqu'à ce que mort s'ensuive ou qu'une décision du roi le condamne à l'emprisonnement.
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